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3suisses.fr : un véritable canal de vente supplémentaire

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Le site marchand du vépéciste ne reprend pas, tels quels, les articles du catalogue papier.

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A l'origine, le site marchand des 3 Suisses avait pour objet de mettre en ligne le catalogue généraliste du vépéciste. Il a été, depuis, repensé comme un canal de distribution à part entière. Il permet, d'une part d'enregistrer les commandes de manière électronique, en reprenant les références indiquées sur les différents catalogues papier, édités tout au long de l'année. Il sert d'autre part de magasin virtuel avec des espaces boutiques. « Nous sommes plus réactifs que sur nos catalogues papier. Nous proposons régulièrement des nouveautés, surtout dans le domaine des équipements électroniques et des articles vestimentaires », indique Bruno Delaporte, responsable du commerce électronique aux 3 Suisses, qui préfère employer le terme de boutiques virtuelles plutôt que celui de e-catalogue. Les chefs de marché, qui travaillent pour le Web, sont responsables de l'animation d'une boutique. Ils sont en relation étroite avec la centrale d'achat. Ils font le pont entre le monde du Web et celui du papier, sachant que les chefs produits des catalogues se trouvent, quant à eux, rattachés aux achats. Il existe une BDD produits spécifique pour la publication sur le Net. Des fiches produits y sont créées en partenariat avec La Cité Numérique. « Nous indiquons à notre prestataire les données à extraire de notre base références produits. Il anime ensuite lui-même nos pages en fonction des indications que nous lui avons apportées. Au final, la validation passe par nous. Le processus est géré par un workflow », souligne Bruno Delaporte. L'infrastructure informatique est gérée par Les 3 Suisses. Seules l'animation des pages et la publication sur le Net sont assurées par La Cité Numérique. Si Les 3 Suisses ne remettent pas en cause l'esprit des boutiques virtuelles et l'organisation mise en place pour les alimenter, le VADiste veut revoir son système informatique. « L'enrichissement de notre base de données ne se fait pas automatiquement. Les chefs de marché doivent aller extraire eux-mêmes les informations ailleurs », regrette le responsable électronique du vépéciste. Aussi, l'entreprise réfléchit-elle à la possibilité de concevoir une BDD centralisée qui serve à la fois à la publication papier et au Web. Ceci dans un souci de réduction des coûts de fonctionnement. « Nous cherchons à automatiser nos process de gestion de contenu », résume Bruno Delaporte. L'exemple des 3 Suisses illustre bien la tendance actuelle qui consiste à centraliser toutes les données de manière à ce qu'elles servent ensuite à l'ensemble des canaux de distribution.

 
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Geneviève Hermann, Xavier Lucron

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